Reijo niku-dorei (1985)

145 Inédit Drame signé du toujours remarquable Junichi Suzuki sur l’éveil d’une bâtarde de la haute par le truchement d’un homme de main. Dommage que Rei Akasaka malgré sa beauté n’ait pas l’aura d’une Yuki Kazamatsuri.

Résumé : Sumiko (Rei Akasaka) est belle, fille aînée du riche famille mais bâtarde. Elle ne trouve pas sa place et décourage son fiancé prompt à s’épancher sur sa sœur cadette Naomi (Aki Hayasaka). Celle-ci par jalousie, envoie l’homme à tout faire de la maison Ogisu punir sa sœur. Ogisu aime la chair fraiche même si sa copine Machiko (Rena Kuroki) s’accroche à lui.

Proposition de titre français : Ta Gracieuse Fille, Mon Esclave Sexuelle

Commentaire sur le film : Junichi Suzuki est doué, aucun doute là-dessus.  La lumière est constamment contrôlé, l’image est remarquable (notamment lorsque Sumiko et Ogisu font l’amour) et pourtant, on n’est guère emporté par cette histoire de sang impur cause de tous les maux et de toutes les révélations. La faute en revient

Love Hunter aka Koi no karyûdo: Rabu hantâ (1972)

136 Le premier film de la trilogie « Love Hunter » de Seiichiro Yamaguchi est un drame sur base d’inceste familial chez les riches et ses conséquences traumatisantes, doublé d’une confrontation de classe. Ce Roman Porno tente d’appréhender l’amour au travers des regards d’Hidemi Hara et Mari Tanaka.

Résumé : Kyoko (Hidemi Hara) femme riche, droguée et dépravée couche avec son cousin et fréquente les boîtes de nuit lesbiennes. Elle croise un couple d’étudiants et s’entiche de la beauté d’Hisako (Mari Tanaka) et n’aura de cesse de les entraîner dans son monde chaotique.

Proposition de titre français : A la Recherche de l’Amour (en cohérence par rapport au volume 3)

Commentaire sur le film :  Ce Roman Porno a plusieurs degrés de lecture. Le classique : les scènes chaudes qui ne manquent pas : orgies saphiques, masturbation téléphonique, viol lesbien etc… Le sociologique : Si l’inceste est un thème déjà traité, ici, le film insiste

Daydream of Love aka Ai no hakuchumu (1980)

117 Inédit Un pinku signé Kôyû Ohara avec un scénario, une belle facture technique et de jolis minois sur la confrontation réussie entre fille (Yôko Hatanaka) et belle-mère (Yuki Kazamatsuri) chez les riches oisifs du bord de mer. Il y a  des fins de crise d’adolescence qu’on souhaiterait éviter ! La tradhison est le fruit d’une collaboration avec Olrik qui a en fait l’essentiel.

Résumé : voir  l’article d’Olrik

Proposition de titre : Rêve d’amour (…d’une jeune garce)

Commentaire : Kôyû Ohara est un bon faiseur et ici, il avait les moyens de ses ambitions en s’appuyant sur le scénario d’Akira Nakano. Les riches vivent dans un monde frivole mais peuvent faire montre de cruauté si on menace leur douce quiétude. L’histoire de la fille qui ne veut pas qu’une nouvelle maman lui prenne son papa chéri est classique mais le scénario à l’intelligence d’arriver à nous surprendre au dénouement. Bande-son, image, cadrage, montage, tout est efficace pour contribuer à l’intérêt du film. Les autres points forts résident dans la distribution. En premier lieu,  Yôko Hatanaka