Danchizuma: Flesh Hell aka Danchizuma: Nikutai Jigoku (1985)


Danchizuma Nikutai Jigoku168 Inédit
Un « Apartment Wife » parmi les au moins 21 recensés, de bonne facture pour un produit de série et tout à fait regardable. Nobuaki Shirai s’en sort bien à la réalisation et mène efficacement cette histoire simple qui met en lumière Rena Kuroki.

Résumé : Satomi (Rena Kuroki) femme au foyer dans un appartement de banlieue est bien délaissée par son époux toujours en déplacements. Sa voisine Misa (Kiriko Shimizu) a bien des soucis avec le sien qui perd au jeu. Satomi rencontre par hasard son ancien collègue Kusama et entre envie, besoin, obligation, le destin de Satomi et de Misa va basculer pour le pire ou le meilleur ?

Proposition de titre français : L’Enfer Charnel de la Ménagère (cela me plaît et nous sommes pas loin du titre original)

Commentaire sur le film : J’avais des doutes avant de commencer :  « Apartment Wife » n’est pas la  série la plus tentante, Nobuaki Shirai ne semble pas être un grand réalisateur et je n’avais vu Rena Kuroki que dans des rôles secondaires. De plus, le format était court : 62 mn. Et pourtant, cette histoire de  femme au foyer sombrant avec entrain dans la prostitution est plutôt réussie. Lire la suite

Nasty Diver aka Yobai ama (1977)

133 Malgré une réalisation signée par Atsushi Fujiura et malgré le titre, ce n’est pas un vrai Ama, ni un film sur les hôtesses de bar de nuit façon Tanaka, mais un pinku sur un drame conjugal peu convaincant d’où une déception certaine.

Résumé : Reiko (Yôko Azusa), plongeuse le jour, hôtesse de bar, la nuit (comme toutes ses copines), se prend le bec avec son mari qui ne répond pas assez à ses attentes (sexuelles). Elle le quitte et s’engage dans un chemin de perdition avec Yozo un petit marlou.

Proposition de titre français : Plongée dans la Nuit (« plongée » étant adjectif ou nom commun)

Commentaire sur le film : Fujiura nous avait habitué à des comédies grivoises sur les ama. Ici, le monde des plongeuses n’est qu’un décor anecdotique, même si la mer retrouve sa force vers la fin du film. Les plongeuses sont essentiellement des petites prostituées de nuit, c’est l’engueulade entre Reiko et son mari qui a la place centrale ainsi que l’obstination de cette dernière à assumer sa sexualité. Lire la suite

Erotic Liaisons aka Eroticna kankei (1978)

121 Un pinku « polar » avec détective privé d’Yasuharu Hasebe tiré du livre de Pierre-Jean Remy alias Raymond Marlot, « Les Suicidés du printemps » qui ne tient pas toutes ses promesses malgré ou à cause du rayonnement de Reiko Kayama.

Résumé : Kôtarô Higaki (Yûya Uchida) vivote dans sa médiocre agence de détective privé avec son épouse-secrétaire Miki (Reiko Kayama) fort portée sur la « graille ». Un industriel lui confie une enquête sur l’infidélité de sa maîtresse, Chieko. Kotaro tombe immédiatement et définitivement amoureux d’elle. Il y aura du chantage, des morts par balle, un lourd secret…

Proposition de titre français :  Les Suicidés du Printemps (autant reprendre le titre originel)

Commentaire : L’affiche était intéressante, Yûya Uchida dans le rôle du « privé », Yasuharu Hasebe à la réalisation, un polar français transposé au japon, un casting de rêve pour le côté pinku, Reiko Kayama et Hitomi Maki (Chieko). Malheureusement et malgré une durée plus longue que d’ordinaire (93mn), la mayonnaise prend mal. Hasebe a abusé des scènes chaudes même si la qualité est au rendez-vous. Lire la suite

Female Ninja Magic: 100 Trampled Flowers aka Kunoichi ninpo: hyakka manji-garami (1974)

female_ninja_magic_100_trampled_flowers-small061 Un Chûsei Sone déroutant par son scénario, mélangeant histoire, fantastique et cul. A voir pour la qualité de la réalisation malgré le caractère trépidant et incompréhensible de histoire.

Résumé : Le clan ninja Fuma lutte avec le clan ninja Iga jusqu’à leur destruction réciproque sur fond d’intrigues politiques touchant la famille Akizuki  à la fin du XVIème siècle, l’époque d’Hattori Hanzo.

Commentaire sur le film : Si vous avez apprécié Female Ninjas – In Bed with the Enemy vous devriez être déçus. La succession de scènes et surtout de personnages est épuisante voire lassante. Les sorts ninja souvent à connotation sexuelle sont souvent exotiques et laissent pantois Lire la suite

Rape! 13th Hour aka Reipu 25-ji: Bôkan (1977)

rape 13th small058 Un pinku de « viol », thème fétiche de Yasuharu Hasebe qui est ici en roue libre pour faire un film déjanté. A noter qu’il n’y aura pas de sous-titres téléchargeables puisque le film est disponible au moins en VOD sous le nom : « Le violeur à la rose » (bon titre pour une fois).

Résumé : Un voyou (Akira Takahashi) au blouson tirant sur le rouge viole des femmes qui ne peuvent qu’apprécier, tout en associant à ses forfaitures un pompiste rencontré au hasard (Yûdai Ishiyama) qui doit encore faire ses gammes. De plus, il est poursuivi par les assiduités d’un gang homosexuel. Le film se terminera mal ou bien suivant les points de vue.

Commentaire sur le film : Yasuharu Hasebe place d’entrée son film sur le thème de l’arroseur arrosé, ce qui permet d’éviter de prendre les différentes scènes au premier degré mais de voir leur côté ludique notamment le décalage ou l’harmonie avec la bande-son classique-jazz, d’apprécier les quelques trouvailles : la course-poursuite dans les bois, la rose du tatouage qui s’empourpre suivant les circonstances, le travail du dentiste homosexuel, les plumes finales, et aide à faire passer quelques invraisemblances : l’énorme clé à molette anglaise dissimulée dans la poche arrière du pantalon. Lire la suite