Sex Maid: After Cleaning aka Sekkusu meido: Osouji no atode (1984)



Sex Maid Osôji no Atode (1984)165 Inédit
Isao Hayashi signe une médiocre et grasse comédie avec des clichés de personnages égarés dans un scénario à la dérive. La sex maid aime bien les vieux, le triolisme et a un amant aux goûts douteux, mais cela ne fait pas un bon film pour autant. Ce produit de série bas gamme n’intéressera que les afficionados de Chiaki Kitahara.

Résumé : Le Tokyo Maid Club envoie la petite Kuriko comme bonne pour s’occuper du vieux Kimura. La bru est le symbole du patronat, exploitant le petit peuple et le privant des fruits de son travail. Le fils a une maîtresse mais les amours ancillaires ont leurs avantages. Le vieux est libidineux et la stroumphette est prête à quelques facilités pour gagner son million.

Proposition de titre français : Bonne à tout faire ! (je sais, cela a dû être pris 15 000 fois !)

Commentaire sur le film : Sans être aussi mauvais que Cinderella Ecstasy, ce film s’en rapproche dangereusement. A l’exception de montrer la plastique de Chiaki Kitahara,  le film n’a aucun propos, ce n’est guère un hymne à la gérontophilie ou alors c’est raté. Les personnages ne dépassent pas la caricature : Kuriko, la gentille bonasse un peu faible, un peu pute (Hawaï n’excuse pas tout), le (pas-si) vieux gâteux et libidineux, la bru exploiteuse, le mari soumis plus à sa femme qu’à sa maîtresse et secrétaire et l’amant coprophage… Bref, pas un(e) pour rattraper l’autre. Les situations sont du même acabit. Si rire, il y avait, il serait gras ou pire. Le scénario de Kazuhiko Ban est vide et n’exploite utilement aucune perspective : le vieux ancien militaire, ancien tortionnaire ? la maîtresse-secrétaire qui préfère s’esquiver plutôt que de terminer le film, l’amant dont la dernière réplique ne restera pas dans les annales, le mari chef de bureau, fort avec les faibles et faible le reste du temps, la femme, au foyer, juste sadiquement lubrique et la bonne, elle commence par vendre ses fesses et continuera après.  Il y a tellement rien à raconter que le film ne dure que 50mn en faisant durer les pages de fornication.

Certes, les images sont correctes et le quota de scènes chaudes rempli mais la drôlitude est absente (même si j’ai tenté de l’insuffler dans quelques dialogues). Il faut dire que Kuriko a le ‘hein ? » facile. Côté actrices, nous ne nous étendrons pas sur leur performance. Chiaki Kitahara (Kuriko) joue surtout sur son apparence, Kaoru Mizuki (Sakie la bru) tout comme Arisa Shindo (Hitomi, la maîtresse) n’ont que des rôles secondaires.

Décidemment, Isao Hayashi n’a pas réussi ici à montrer ses qualités de réalisateur mais, il ne reste encore 47 de ses films pour éventuellement les trouver. On pourra éviter celui-ci.

Commentaire du tradhiseur : Toujours, le même dilemme devant tant de médiocrités, je force le trait ou je respecte la platitude des dialogues ? Si je peux arracher un sourire, j’aurais gagné. Merci à  japanpinku1664 dont la traduction automatique à la volée m’a permis de ne pas trop m’éterniser sur ce film.

Cotation imdb : 4.8/10
Sentiment personnel : 3/10
Plaisir du tradhiseur : 6/10
Sous-titres français : Déjà disponible pour les amis et les exceptionnels, et comme c’est un inédit, à compter du 1er janvier 2024 pour les « passants ». Pour obtenir les sous-titres, indiquez : « accord pour une utilisation personnelle uniquement » dans le formulaire ci-dessous.

3 commentaires sur “Sex Maid: After Cleaning aka Sekkusu meido: Osouji no atode (1984)

  1. Et bien, ton commentaire ne pousse pas trop à découvrir ce film, mais la curiosité l’emportera toujours . Merci encore

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