Day-Dream aka Hakujitsumu (1964)


daydream 1964 small049 Un des premiers films dit “rose” ou pinku mais plutôt classable en « Arts et essai ». A la fois insupportable et intéressant notamment par l’image et la bande-son, il présente tous les qualités et défauts du genre. Son importance historique dans le cinéma japonais est bien supérieure à ses qualités cinématographiques. L’objet est donc destiné à des « cinématographiles » avertis. +12ans

Résumé : Une femme et un homme vont chez le dentiste. L’homme et la femme sont anesthésiés. Ils entrent dans un monde onirique où le dentiste ressemblant aux aristocrates monstrueux de la grande époque de la Hammer martyrise la femme qui prend goût par masochisme sous l’œil de l’homme amoureux transi puis violent.

Commentaire sur le film : On ne ressent plus actuellement le côté transgressif qu’a eu ce film à l’époque. Il nous reste un objet cinématographique soi-disant à gros budget, pourtant fait avec des bouts de chandelles et bien difficile à commenter. Bande-son, hyper-présente parfois pénible voire outrancière, parfois géniale comme lors des chansons. Lumière, souvent efficace souvent trop appuyée. Mouvements de caméra avec prédominance de gros plans, réussis ou ratés et quelques 360° somptueux. Les dialogues, juste médiocres. Après l’interminable première séquence chez le dentiste (à qui je ne confierais pas ma dentition !), nous entrons dans le monde onirique avec une foultitude de symboles rarement intéressants souvent grotesques et prétentieux. Côté acteurs, Chôjûrô Hanakawa le dentiste n’est pas Christopher lee,  Chôjûrô Hanakawa est un amoureux pâlot, seule, Kanako Michi en victime masochiste (trans)porte le film. Tetsuji Takechi est un réalisateur lourdaud   venant du théâtre Nô et du Kabuki et on ressent agréablement mais fugacement cette expérience. Bref, film à réserver à un public allant au cinématographe qui se fera sa propre opinion. Mais, nous sommes loin du pinku eiga classique qui arrivera quelques dix ans plus tard.

Commentaire du tradhiseur : Dialogues fort courts (on pense, on rêve, on parle peu si ce n’est de manière absconse), mais complexes à adapter pour ces films « arts et essai » à tendance onirique.

Cotation imdb : 6.2/10

Sentiment personnel : 6/10 ( sachant qu’au cours du film, on passe du 0 au 8 rapidement et réciproquement)

Plaisir du tradhiseur : 4/10

Sous-titres français : Pour obtenir les sous-titres, indiquez : « accord pour une utilisation personnelle  uniquement »

 

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