Lady Caligula in Tokyo aka Tôkyô Karigyura fujin (1981)


Lady Caligula in Tokyo (1981)031 Un pinku particulièrement basique visuellement sauvé par une scène musicale et doté de personnages intéressants. +18ans

Bande-annonce : L’éveil d’une femme trompée et frigide par un grand black sur fond de musique pop (un must) et une fois réveillée, il ne faut pas la chauffer la dame !

Résumé du film : Saori, épouse prude et frigide, trompée par son mari quitte le domicile conjugal. Elle tombe sur Shuran son amie d’enfance qu’elle a vu  se faire violer sous ses yeux. Par cette rencontre, la vie de Saori sera bouleversée.

Commentaire du film :   Rien d’original (ou presque) dans ce film : l’éveil au plaisir par une sexualité non consentie, quelques chaînes, quelques coups de fouet. Et pourtant, le film tient la route par le personnage de Shuran qui connait tout le pouvoir de la domination sexuelle, par l’épreuve subie dans sa jeunesse. Elle maîtrise ainsi les rapports entre hommes et femmes et les rapports de classe.  Autre personnage intéressant Tamaru, l’amante au costume et à la plastique ambigus qui par son homosexualité ne peut prétendre au même statut de dominant. Saori offre elle le parcours classique de la femme frigide à la catin assumée. Son mari ouvre et ferme le film en donnant la tonalité générale du film.   Côté cul, le film ne s’étale pas dans un voyeurisme de turpitude, les scènes sont courtes et participent pleinement au déroulement du film.

Esthétiquement rien de marquant, si ce n’est la scène avec le grand black sur fond de musique pop. Kôyû Ohara réalisateur prolifique fait le job simplement et efficacement tout comme les actrices Maiko Kazama « Saori » (25 films dont Pleasure at the Hot Spring, Le tatoué…), la superbe Asami Ogawa « Shuran » (40 films dont Erotic Diary of an Office Lady, Beautiful Girl Hunter, Chasseur de vierges, Dans l’Arène Du Vice, Sins of Sister Lucia), Yayoi Satô « Tamaru » (4 films vue dans Nurse Diary: Wicked Finger).

En conclusion, Lady Caligula,  s’il n’est pas un chef d’œuvre du genre mais un produit standard, reste tout à fait visible. Le titre est inepte et j’aurais préférée « L’amie de maîtresse Shuran »

Commentaire du tradhiseur : Court, très court en texte et sans difficulté particulière à l’image du film.

Cotation imdb : 6.5/10

Sentiment personnel : 5/10   (plus pour les personnages que pour l’image)

Plaisir du tradhiseur : 5/10

Sous-titres français : Pour obtenir les sous-titres, indiquez : « accord pour une utilisation personnelle  uniquement »

2 commentaires sur “Lady Caligula in Tokyo aka Tôkyô Karigyura fujin (1981)

  1. Merci d’avoir commenté chez mon blog des « inédits du cinéma bis ». Je vais parcourir le tien, et je crois avoir en effet des projets de trad de films japonais, à vérifier quand je reviendrai vers mon PC.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.